C.N.R.S.
 
Dictionnaire du Moyen Français (1330-1500)

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 Résultat de la recherche de CUVELIER, Chron. Guescl. C., t.2 
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     ASSENTIR1          ASSENTIR2     
Soi assentir à qqc. "Consentir à qqc." : Et se nostre dit neveu ou ses dites gens ne se y voloient asentir, faites en toutes manières qu'il soient délivrez au dit lieu de Poitiers (CUVELIER, Chron. Guescl. C., t.2, Pièces diverses, 1368, 404).
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     ASSEOIR     
-

"Établir, lever" : Et pour en paier les fraiz et coustemens, mectés et asséés sur les habitans desdites villes telles aides comme bon vous semblera (CUVELIER, Chron. Guescl. C., t.2, Pièces diverses, 1378, 419).

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     ASSETER     
I. -

"Assigner" : Sy ne savons encore se le dit prince asétera la dite obligasion (CUVELIER, Chron. Guescl. C., t.2, Pièces diverses, 1367, 401).

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     ASSIETTE     
III. -

"Action de poser, d'installer" : ...avons par bonne et meure délibéracion (...) advisé et ordonné mettre grant effors et nombres de gens d'armes, assiète d'engins et autres habillemens environ le dit fort de Saint-Sauveur (CUVELIER, Chron. Guescl. C., t.2, Pièces diverses, 1372, 411).

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     ASSIETTE     
V. -

"Répartition, collecte, levée (en parlant d'un impôt)" : Si vous mandons et commandons et, se mestier est, commettons que selonc l'assiète particulière qui sera sur ce faite par le viconte d'Avrencez (...) vous levez, cuilliés et recevés tantost et sans aucun délay, par telle manière que la dite somme soit preste et par vous apportée à Caen (...) par devers les otables de la Chandelour prochain venant (CUVELIER, Chron. Guescl. C., t.2, Pièces diverses, 1372, 413).

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     BATAILLE     
-

C'est trop male bataille dont il ne demeure nulle personne en vie : Et dit Pietres li rois : "Je le te certefie Qu'il ne m'est demouré escuier ne maisnie." Et dit li maronniers : "C'est poi de compaignie ; C'est trop male bataille et trop mal commencie De coi il ne demeure nulle personne en vie..." (CUVELIER, Chron. Guescl. C., t.2, c.1380-1385, 63).

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     CHEMISE     
-

Ma chemise m'est plus près que la cotte/plus près est la chemise du corps que la robe/que le pelisson : [Bauduin promet à Rouge-Lyon de tuer le lion qui sévit dans la région] Dist li Rouge-Lyons : "Et je vous doins le don ; Demandés vostre gré, car il me vint à bon." Quant Baudewins l'entent, si drèche le menton ; Ne fust mis si liés pour l'avoir d'un roïon, Car d'aidier Esmeret ot grant dévotion. S'il scéust qu'il fust nés de sa grant nourechon Plus volentiers l'éust detet de la prison, Commen qu'il en éust grande dévotion. Mais on dist un parler en commune raison : C'on veste ains sa chemise c'on ne fait pelison. (Baud. Sebourc B., t.2, c.1350, 37). Vous estes le .V.e message vraiement Qu'envoié a li rois, dont je suis moult dolent Qu'à lui n'ai obéi très le commencement ; Car, voir, je ne vaulx pas ne ne doi ensement L'onnour que le bon roy me porte tellement. Mais ma chemise m'est plus plus prez certainement Que ma cote ne fait, c'est fait évidamment. (CUVELIER, Chron. Guescl. C., t.2, c.1380-1385, 135). ...je suy Vivien, fils Garin le voustre frere, que vous livrastes moult desplaisant au roy Archilant en son palaix a Luysarne, la veille d'um jour d'Ascenction, laquelle chose je vous pardonne samblablement, car vous le faisiés pour le voustre frere ravoir en lieu de moy. Par quoy on peut croire ce que l'en dit en langaige commun que plus pres est la chemise du corps que la robe. (Guill. Orange T.H.G., t.2, p.1450, 70).

Rem. Morawski 1717 : Prés est ma cotte, plus prés est ma chemise ; Hassell 69, C113 ; DI STEF. 157a, chemise

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     ESTRUIRE     
"Décider, établir" : Mes uncques plus long terme ny assignacion il ne vous pleust moy estruire ny mander par lettres ny voz gentz, de quoy je deusse penser que je n'en deusse avoir esté piéça payé (CUVELIER, Chron. Guescl. C., t.2, Pièces diverses, 1366, 399).
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     FAIRE     
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Qui fait ce qu'il doit, de rien ne méfait : François font lor devoir, ne les devez blasmer, Ains les doit-on prisier, chiérir et honnerer ; Car qui fait ce qu'il doit, j'ose bien dire au cler Que de riens ne meffait ; Bon est à excuser. (CUVELIER, Chron. Guescl. C., t.2, c.1380-1385, 205).

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     FAIRE     
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Qui fait ce qu'il doit ne forvoie mie : ...li ducs de Bretaigne ot covent une fie Qui venroit à Paris, la cité bien garnie, Pour acorder au roy et monstrer drueri ; Mais point n'i fu venu, dont il fist grant folie ; Car qui fait ce qu'il doit il ne forvoie mie. (CUVELIER, Chron. Guescl. C., t.2, c.1380-1385, 313).

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     MORT1          MORT2     
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Qui est mort si soit mort : ...Et cil qui furent mort furent enseveli : Qui est mort si soit mors, je n'i compte .I. espi. (CUVELIER, Chron. Guescl. C., t.2, c.1380-1385, 143).

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     OBLIGATOIRE     
Lettres obligatoires. "Lettre d'engagement, lettre par laquelle on s'oblige à faire qqc." : ...nous avons promis à nostre neveu le prince d'Aquitaine et de Gales, et nous sommes obligez à li faire paier en la ville de Poitiers, pour nostre amé et féal chevalier et chambellan Bertran du Guesclin, dedans trois mois après sa délivrance (...) .XVm. doubles d'Espaigne et en avons envoié à nostre dit neveu noz lettres obligatoires sur ce (CUVELIER, Chron. Guescl. C., t.2, Pièces diverses, 1368, 403). ...et de ce lui donra le Roy ses lectres obligatoires et bons plaiges et souffisans, agreables au dit conte de Flandres (Traité mar. Bourg. D., 1369, 127). ...en matiere d'appellacions venans d'execucions de lettres obligatoires, commissions ou mandemens (FAUQ., II, 1421-1430, 256).
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     PERDRE     
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Celui qui a perdu, tout aussitôt on le gabe : "Ha ! dit li maronniers, comment vous appel-on ? Vous avez bon cheval ; il sent bien l'esperon : Vous n'avez pas esté oiseux, bien le voit-on." - "Amis, dit li rois Pietres, il est bien de raison : Celui qui a perdu tout adez le gab'-on." (CUVELIER, Chron. Guescl. C., t.2, c.1380-1385, 63).

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     PORT1          PORT2     
II. -

"Exemption accordée par faveur, par décision indulgente" : Si vous mandons (...) que sans aucun délay, toutes excusacions arrière mises, vous ou au moins six de vous mettez sus par tout le dit païs sans aucun port ou faveur (...) tel aide et subcide (CUVELIER, Chron. Guescl. C., t.2, Pièces diverses, 1372, 412).

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     PREMERAIN     
Capitaine premerain. "Premier capitaine, chef suprême" : Bertran du Guesclin, sire de Bron et de la Roche-Tesson, cappitaine primmerain ès bailliages de Caen et de Costentin (CUVELIER, Chron. Guescl. C., t.2, Pièces diverses, 1363, 389).
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     PRENDRE     
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Qui premier prend, premier est assené : ...Envers Poitiers alons et main et à vespré Conquérant le païs et du lonc et du lé ; Se le castal vient, il soit li bien trouvé : Bataille liverrons quant il ara mandé ; Mais au devant irons, s'on fait ma volenté. Qui prent premièrement, premier est assené. (CUVELIER, Chron. Guescl. C., t.2, c.1380-1385, 251).

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     RABATTRE     
"Déduire, retrancher une partie d'une somme, d'un total, d'une quantité" : Nous voulons et mandons la dite somme de mil frans estre allouée ès comptes et rabatue de la recepte du dit général receveur ou de celui à qui il appartiendra, par noz amez et féaulx les genz de nos Comptes à Paris (CUVELIER, Chron. Guescl. C., t.2, Pièces diverses, 1366, 397). ...ladicte croix et pommeau d'icelle pesoient VJ mars, J once, XVIJ estarlins et obole, et le baton d'icelle pesoit IX mars IIJ onces et demie, dont estoit à rabatre, si comme il leur sembloit, IJ mars IJ onces et demie pour le fust qui estoit en icellui baston (BAYE, I, 1400-1410, 177). Et furent les dessus nommez d'accord que sur ladicte reste que devoit ledit maistre Bertrand, on rabateroit des gaiges d'un chascun des lays XL solz et d'un chascun des clers vingt solz parisis pour une fois (FAUQ., II, 1421-1430, 260). ...les restes que le Roy lui doit, du temps qu'il a esté receveur de Beauvais et de Noyon pour le Roy, lui doivent estre deduites et rabatues sur son dernier compte (FAUQ., II, 1421-1430, 300).
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     RECETTE     
II. -

"Total de ce qui a été reçu en argent, en valeurs" : Nous voulons et mandons la dite somme de mil frans estre allouée ès comptes et rabatue de la recepte du dit général receveur ou de celui à qui il appartiendra, par noz amez et féaulx les genz de nos Comptes à Paris (CUVELIER, Chron. Guescl. C., t.2, Pièces diverses, 1366, 397).

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     VANTISE     
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De vantise de fou va plenté demeurant : Ce Jaconnelle avoit voué au temps devant Qu'à Nyors ramenroit Bertran à son talent ; Mais folie et orgueil l'en ont fait dire tant : De vantise de fol va plenté demorant. (CUVELIER, Chron. Guescl. C., t.2, c.1380-1385, 311).

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